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Le Bloc-notes : Paris brûle-t-il ?

“Il faut toujours dire ce que l’on voit. Surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit.”
Charles Péguy – Notre jeunesse (1910)

Libération de Paris (19-25 août 1944) - Combats sur le pont et la place Saint-Michel

Mon père, âgé de 21 ans, se porta volontaire comme ambulancier (en blanc sur la photo) avant de s’engager dans la 2e division blindée du général Leclerc de Hauteclocque.



Paris brûle-t-il ?


Après « Paris est une fête », ce titre peut sembler bien insolite !

 

C’est que les ponts et les monuments qui bordent la Seine, cadre des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, auraient pu disparaître il y a 80 ans.

 

Le 23 août 1944, Hitler donnait l’ordre que « Paris ne doit pas tomber aux mains de l’ennemi, ou l’ennemi ne doit trouver qu’un champ de ruine ». Cet ordre sera répété à plusieurs reprises, mais jamais exécuté. Pourquoi ?

 

Si le comportement du général von Choltitz, qui commandait le Gross Paris (l’équivalent de la région Île-de-France), est un sujet de débat entre historiens, en revanche il y a consensus pour reconnaître que Paris a été sauvée de la destruction, à l’inverse de Varsovie, grâce à l’insurrection parisienne puis par l’arrivée des troupes alliées et de la 2e division blindée française.

 

En 1964 paraissait un livre écrit par le Français Dominique Lapierre et l’Américain Larry Collins « Paris brûle-t-il ? ». Il ne s’agissait pas d’un roman historique, de cape et d’épée, mais le résultat d’une longue enquête qui avait permis, vingt ans après, de retrouver la plupart des protagonistes de la libération de Paris, qu’ils soient Allemands, Américains ou Français. Grand succès de librairie, il fut adapté au cinéma deux ans plus tard sous le même titre.

 

Dimanche 25 août aura lieu simultanément la commémoration de la libération de Paris et l’arrivée de la flamme des Jeux paralympiques.

 

Fluctuat nec mergitur !

 

M. de Fraguier



Les jeux de l’été.

 

Réponse à la question de la semaine dernière :

C’est un diplomate, Jean-François Parot (1946-2018), qui à ses moments perdus, entreprit l’écriture de romans policiers, les Enquêtes de Nicolas Le Floch, dans le Paris de la fin du XVIIIe siècle. La plupart de ses 14 romans ont été adaptés à la télévision, dont Le noyé du Grand Canal. Une excellente lecture pour cette fin de vacances !

 

Dernière question :

Un personnage a joué un rôle important en août 1940 : le consul général de Suède - pays neutre - Raoul Nordling qui entreprit de convaincre le général von Choltitz d’épargner Paris. Il y a une dizaine d’années, une pièce de théâtre, adaptée par la suite au cinéma, imaginait le dialogue à huis clos entre les deux hommes, interprété respectivement par les acteurs français André Dussollier et Niels Arestrup.

Quel est le nom de cette pièce et de ce film ?

2 Comments


Commentaire publié.

S.F.

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Un grand merci. NF

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