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CHR : Les régimes politiques et le bien commun

« Ce qui est commun au plus grand nombre fait l’objet des soins les moins attentifs. L’homme prend le plus grand soin de ce qui lui est propre, il a tendance à négliger ce qui est commun.»

Aristote, La politique, Livre III



Périclès (Ve s. av. J.-C.) sur la Pnyx devant l’Acropole – Peinture du XIXe siècle

« Sous l’empire des lois écrites, pauvres et riches ont les mêmes droits. Quant à la liberté, elle est dans ses paroles : qui veut, qui peut, donner un avis sage à sa patrie alors, à son gré, chacun peut briller ou se taire. Peut-on imaginer une plus belle égalité ? »

Les Suppliantes, tragédie d’Euripide (Ve siècle av. J.-C.)


« On rencontre la première fois le mot “démocratie” chez Hérodote [Ve s. av. J.-C.]. On avait employé d'abord d'autres mots, très beaux, comme isonomie, l'égalité des droits, ou parrhésia, la liberté de parole. “Démocratie” apparaît nettement après les guerres médiques [qui opposèrent les Grecs aux Perses] et à peu près en même temps que les mots “aristocratie”, “monarchie”, “tyrannie”, “oligarchie”. »

Jacqueline de Romilly, Une certaine idée de la Grèce


Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant les élèves et qu’ils préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne voient plus au-dessus d’eux ni l’autorité de rien ni de personne, alors, en toute jeunesse et en toute beauté, c’est le début de la tyrannie.

D’après Platon, philosophe grec du Ve-IVe s. av. J.-C.










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